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Avec le coronavirus, la digitalisation du SPF Justice est passée à la vitesse supérieure. Les tribunaux ont adopté la visioconférence en un temps record. Et les détenus ont reçu les outils nécessaires pour se préparer à leur réinsertion dans la société.

TRANSFORMATION DIGITALE

la digitalisation

La justice accélère

“Le confinement a fait exploser la demande en télétravail et visioconférence”, selon Ivan Verborgh, directeur IT au sein du SPF Justice. Le digital offrait une solution rapide pour continuer à garantir les services de la Justice. La réalité du télétravail a en outre renforcé le rôle d’une application comme e-Deposit, qui permet aux avocats et aux citoyens de déposer par voie électronique des courriers, conclusions et dossiers au tribunal. Le but ultime est la digitalisation de toute la chaîne : de la police à l’administration pénitentiaire et aux tribunaux en passant par le parquet.

Dans les tribunaux, le recours à la vidéo fait la différence depuis le début de la crise sanitaire. “Lorsqu’il est impossible de se rendre sur place, la vidéo offre une solution pratique”, confirme Theo Byl, juge d’instruction et président du Tribunal de première instance de Malines.

Le déploiement de Cisco Webex a été particulièrement rapide. “Nous avons reçu les licences un vendredi”, se rappelle Theo Byl. “Et le lundi, nous nous mettions déjà au travail.” Le tribunal a donc pu continuer à traiter aussi bien les affaires pénales que les affaires civiles, même lorsque le confinement rendait tout déplacement au tribunal impossible. 

“Dans les affaires pénales, les audiences en vidéo ont été accueillies positivement, car les parties pouvaient parfaitement suivre ce qui se passait dans la salle d’audience. Dans les affaires civiles, les avocats ont la possibilité de plaider leur dossier depuis leur cabinet, via un lien vidéo.”

La justice continuera à miser sur la vidéo dans les tribunaux même après la crise sanitaire. Les avantages sont indéniables : audiences plus efficaces, diminution des déplacements (notamment des avocats) et réduction des risques, puisqu’il n’y a pas de transport de détenus.

Vidéo au tribunal

Directeur IT au sein du SPF Justice

Ivan Verborgh

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La numérisation au tribunal de Malines

Avec la crise du coronavirus, le processus de digitalisation des établissements pénitentiaires est passé à la vitesse supérieure. “Quand les visites ont été interdites à cause du confinement, nous avons mis en œuvre une solution de visite en vidéo via Cisco Webex”, explique Kristoff Hemelinckx, directeur IT de l’administration pénitentiaire. Des espaces de visite en vidéo ont été aménagés dans les prisons, avec un ordinateur portable réservé à cet usage et protégé, de manière à ce que le détenu ne puisse pas le toucher.

La digitalisation des établissements pénitentiaires ne s’arrête pas à la vidéo. Ce qui est possible dans la société doit également l’être en prison, de manière sécurisée et encadrée. Après sa peine, le détenu doit en effet être en phase avec la société digitale. “Raison de plus pour que la prison devienne un environnement digital”, poursuit Kristoff Hemelinckx. “À terme, le détenu pourra prendre lui-même des initiatives digitales au départ de sa cellule, par exemple pour suivre une formation ou chercher du travail en ligne.” 

“Les détenus peuvent aussi s’entretenir en vidéo avec le VDAB (organisme pour l’emploi en Flandre), le CPAS ou un centre de santé mentale”, ajoute Paul Dauwe, le directeur de la prison de Hasselt. “À chaque expérience positive, nous observons que l’intérêt pour la vidéo augmente.” 

Les projets ne manquent pas. Grâce à la VoIP dans les cellules, les détenus ne devront bientôt plus téléphoner dans le couloir. La télévision digitale arrive aussi. À terme, ce dispositif accueillera une plateforme de services, pour acheter quelque chose à la cantine, commander un film ou emprunter un livre, par exemple. Le nouveau complexe pénitentiaire de Haren, qui entrera en service à partir de septembre 2022, sera le premier à disposer de la nouvelle plateforme. 

Les prisons passent au digital

L'importance des appels vidéo en prison.

Vincent Van Quickenborne, vice-Premier ministre et ministre de la Justice : “Nous voulons rendre la justice plus rapide, plus humaine et plus sévère. La digitalisation n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour y parvenir. Un investissement substantiel de 100 millions d'euros permettra de rattraper le retard. Une nouvelle génération de magistrats est très désireuse de s'engager dans cette voie. De plus, la crise du coronavirus a changé la donne et a provoqué un déclic dans tous les domaines du système judiciaire.”

Une justice plus humaine

SPF JustiCE

Le Service Public Fédéral Justice, anciennement le ministère belge de la Justice, est le service fédéral belge en charge de l’ordre juridique, quel que soit le stade. Cela comprend la législation, la prévention, l'application de la loi, les sanctions et la prise en charge des victimes. Le SPF Justice emploie quelque 25.000 personnes.

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TRANSFORMATION DIGITALE

La justice accélère

la digitalisation

Avec le coronavirus, la digitalisation du SPF Justice est passée à la vitesse supérieure. Les tribunaux ont adopté la visioconférence en un temps record. Et les détenus ont reçu les outils nécessaires pour se préparer à leur réinsertion dans la société.

“Le confinement a fait exploser la demande en télétravail et visioconférence”, selon Ivan Verborgh, directeur IT au sein du SPF Justice. Le digital offrait une solution rapide pour continuer à garantir les services de la Justice. La réalité du télétravail a en outre renforcé le rôle d’une application comme e-Deposit, qui permet aux avocats et aux citoyens de déposer par voie électronique des courriers, conclusions et dossiers au tribunal. Le but ultime est la digitalisation de toute la chaîne : de la police à l’administration pénitentiaire et aux tribunaux en passant par le parquet.

Directeur IT au sein du SPF Justice

Ivan Verborgh

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La numérisation au tribunal de Malines

Les prisons passent au digital

Avec la crise du coronavirus, le processus de digitalisation des établissements pénitentiaires est passé à la vitesse supérieure. “Quand les visites ont été interdites à cause du confinement, nous avons mis en œuvre une solution de visite en vidéo via Cisco Webex”, explique Kristoff Hemelinckx, directeur IT de l’administration pénitentiaire. Des espaces de visite en vidéo ont été aménagés dans les prisons, avec un ordinateur portable réservé à cet usage et protégé, de manière à ce que le détenu ne puisse pas le toucher.

La digitalisation des établissements pénitentiaires ne s’arrête pas à la vidéo. Ce qui est possible dans la société doit également l’être en prison, de manière sécurisée et encadrée. Après sa peine, le détenu doit en effet être en phase avec la société digitale. “Raison de plus pour que la prison devienne un environnement digital”, poursuit Kristoff Hemelinckx. “À terme, le détenu pourra prendre lui-même des initiatives digitales au départ de sa cellule, par exemple pour suivre une formation ou chercher du travail en ligne.” 

L'importance des appels vidéo en prison.

“Les détenus peuvent aussi s’entretenir en vidéo avec le VDAB (organisme pour l’emploi en Flandre), le CPAS ou un centre de santé mentale”, ajoute Paul Dauwe, le directeur de la prison de Hasselt. “À chaque expérience positive, nous observons que l’intérêt pour la vidéo augmente.” 

Les projets ne manquent pas. Grâce à la VoIP dans les cellules, les détenus ne devront bientôt plus téléphoner dans le couloir. La télévision digitale arrive aussi. À terme, ce dispositif accueillera une plateforme de services, pour acheter quelque chose à la cantine, commander un film ou emprunter un livre, par exemple. Le nouveau complexe pénitentiaire de Haren, qui entrera en service à partir de septembre 2022, sera le premier à disposer de la nouvelle plateforme. 

Une justice plus humaine

Vincent Van Quickenborne, vice-Premier ministre et ministre de la Justice : “Nous voulons rendre la justice plus rapide, plus humaine et plus sévère. La digitalisation n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour y parvenir. Un investissement substantiel de 100 millions d'euros permettra de rattraper le retard. Une nouvelle génération de magistrats est très désireuse de s'engager dans cette voie. De plus, la crise du coronavirus a changé la donne et a provoqué un déclic dans tous les domaines du système judiciaire.”

SPF JustiCE

Le Service Public Fédéral Justice, anciennement le ministère belge de la Justice, est le service fédéral belge en charge de l’ordre juridique, quel que soit le stade. Cela comprend la législation, la prévention, l'application de la loi, les sanctions et la prise en charge des victimes. Le SPF Justice emploie quelque 25.000 personnes.

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Vidéo au tribunal

Dans les tribunaux, le recours à la vidéo fait la différence depuis le début de la crise sanitaire. “Lorsqu’il est impossible de se rendre sur place, la vidéo offre une solution pratique”, confirme Theo Byl, juge d’instruction et président du Tribunal de première instance de Malines.

Le déploiement de Cisco Webex a été particulièrement rapide. “Nous avons reçu les licences un vendredi”, se rappelle Theo Byl. “Et le lundi, nous nous mettions déjà au travail.” Le tribunal a donc pu continuer à traiter aussi bien les affaires pénales que les affaires civiles, même lorsque le confinement rendait tout déplacement au tribunal impossible. 

“Dans les affaires pénales, les audiences en vidéo ont été accueillies positivement, car les parties pouvaient parfaitement suivre ce qui se passait dans la salle d’audience. Dans les affaires civiles, les avocats ont la possibilité de plaider leur dossier depuis leur cabinet, via un lien vidéo.”

La justice continuera à miser sur la vidéo dans les tribunaux même après la crise sanitaire. Les avantages sont indéniables : audiences plus efficaces, diminution des déplacements (notamment des avocats) et réduction des risques, puisqu’il n’y a pas de transport de détenus.

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