cloud
Entre on-prem et cloud :
la réalité est hybride
Christophe Crous
Head of Cloud & Security chez Proximus.
En résumé, le terme ‘cloud’ signifie que les informations, les applications et l’infrastructure ne se trouvent plus dans votre propre centre de données, mais chez un prestataire de services. “La messagerie électronique en est un bon exemple”, indique Christophe Crous, Head of Cloud & Security chez Proximus. “Avant, les entreprises géraient un serveur de messagerie dans leur propre centre de données. Aujourd’hui, elles privilégient souvent une solution dans le cloud, comme Microsoft 365.”
Cette application de messagerie est un exemple de SaaS (Software as a Service), toute la solution fonctionne ici dans le cloud. Mais une entreprise peut aussi choisir un autre niveau de service. Dans l’IaaS (Infrastructure as a Service), seule la couche liée à l’infrastructure se trouve dans le cloud et l’entreprise gère les applications sur cette infrastructure. Enfin, PaaS est l’abréviation de Platform as a Service. La plateforme sur laquelle une entreprise développe et gère des applications se trouve dans ce cas dans le cloud.
Rapidement opérationnel
“La flexibilité et la rapidité restent les principaux atouts du cloud”, affirme Christophe Crous. Pour vous expliquer pourquoi, prenons un exemple simple. “Imaginez que vous souhaitiez ajouter un nouveau serveur à votre propre centre de données. Vous devez alors attendre quelques semaines avant de recevoir l’appareil commandé. Ensuite, vous devez encore l’installer et le configurer.” Bref, le processus peut prendre des semaines, voire des mois. “Dans le cloud, vous disposez d’un nouveau serveur virtuel totalement opérationnel en quelques minutes seulement.”
Et ce n’est pas tout. Si, plus tard, l’entreprise n’a plus besoin de ce serveur physique, elle peut difficilement le renvoyer à son partenaire IT. “Le cloud, lui, offre cette flexibilité”, précise Christophe Crous. “Vous pouvez simplement désactiver les capacités dont vous n’avez plus besoin. C’est aussi typique du cloud : vous ne payez que ce que vous utilisez.” La facilité d’utilisation est un autre atout de taille. “Qui développe encore lui-même des solutions de messagerie, CRM ou gestion de service alors qu’il est possible d’accéder directement à des applications telles que Office365, Salesforce et ServiceNow dans le cloud ?"
Ferons-nous bientôt tout dans le cloud ? Non, nous n’en arriverons pas là. Les entreprises font de plus en plus un choix réfléchi, soit en faveur d’un propre centre de données on-premise, soit en faveur du cloud. La solution idéale est hybride.
Analyse approfondie
Le cloud est-il la réponse à toutes les questions ? “Non, on ne peut pas voir les choses ainsi”, déclare Christophe Crous. “Il n’y a pas de solution universelle dans le cloud.” Cela n’est pas seulement lié à la différence entre IaaS, PaaS et SaaS, mais aussi aux divers types de cloud.
“Le choix du cloud doit être précédé d’une analyse approfondie”, conseille Christophe Crous. “Mettre toutes ses données dans le cloud public ? C’est loin d’être toujours permis. Déplacer toutes ses applications existantes dans le cloud ? Quand c’est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, cela peut coûter beaucoup de temps et d’argent.” C’est pourquoi, dans la pratique, les entreprises privilégient souvent une solution hybride, qui combine un centre propre de données et le cloud. “Pensez à une voiture hybride”, explique Christophe Crous. “En ville, elle roule à l’électricité, mais sur l’autoroute, le moteur thermique prend le relais.”
Ayez une vision à long-terme
Il n’en va pas autrement dans le cloud : en fonction de vos besoins, votre choix se portera sur un centre propre de données ou sur le cloud privé ou public. “Et comme les entreprises ne se limitent pas forcément à un seul fournisseur, on en arrive au multicloud : la combinaison d’une infrastructure on-prem et de solutions de différents acteurs du cloud.” Cette approche évite qu’une entreprise ne dépende trop d’un seul fournisseur : le redouté vendor lock-in.
Si vous envisagez le cloud, il vaut mieux adopter une vision à suffisamment long terme. “La stratégie de sortie influence aussi votre choix”, déclare Christophe Crous. “Examinez quels accords vous pouvez conclure en matière de gouvernance, quels SLA sont d’application, où vos données seront stockées physiquement, etc.” Vous éviterez ainsi de faire votre choix à l’aveuglette. “Nous constatons que l’enthousiasme pour le cloud-first diminue. Le cloud public n’est plus la première option. Les entreprises ont un avis plus nuancé. Elles font un choix réfléchi.”
N’oubliez pas la sécurité
Les préoccupations en matière de sécurité jouent un rôle également. Ceux qui se procurent un service dans le cloud public doivent encore prendre les mesures de sécurité nécessaires. “Les hyperscalers offrent de bonnes solutions en la matière”, indique Christophe Crous, “encore faut-il les appliquer. Même dans le cloud public, vous devez fournir les mêmes efforts en matière de sécurité que dans votre propre centre de données. N’oubliez donc pas, par exemple, d’effectuer des sauvegardes.”
Christophe Crous
Head of Cloud & Security chez Proximus
"comme les entreprises ne se limitent pas forcément à un seul fournisseur, on en arrive au multicloud : la combinaison d’une infrastructure on-prem et de solutions de différents acteurs du cloud.”
Christophe Crous, Head of Cloud & Security chez Proximus
“Il n’y a pas de solution universelle dans le cloud. Les entreprises font un choix réfléchi : chaque question obtient ainsi une réponse adaptée.”
Les entreprises du monde entier repensent leur façon de gérer leur IT et combinent des équipements dans des centres de données en Belgique avec des infrastructures dans le cloud. Proximus et HCL Technologies ont conclu un partenariat en matière d’infrastructure IT. Cet accord permettra à Proximus d’innover plus rapidement et de renforcer son portefeuille de solutions cloud pour ses clients Entreprise, tout en exploitant son infrastructure de centres de données de manière plus durable et plus efficace.
Collaboration Proximus et HCL Technologies
Nos solutions cloud
Dakwerken Roothans dans les nuages avec une appli cloud
Dakwerken Roothans devait remplacer d’urgence son serveur internet. Après mûre réflexion, l’entreprise a opté pour une solution cloud de ClearMedia. L’opération s’est déroulée à merveille, et le directeur Dirk n’a pas regretté son choix un instant.
Christophe Declercq
Chef de l’entreprise Autofix
“L’entreprise met un point d’honneur à pouvoir rapidement rattacher un nouveau magasin à sa plateforme ERP.”
Découvrez la stratégie 'cloud-first'
case Autofix
La stratégie porteuse d’avenir d’Autofix fondée sur le réseau et le cloud
Pour soutenir au mieux l’expansion rapide de l’entreprise, Autofix s’est mis en quête d’un nouvel environnement ERP. “Le choix s’est porté sur la suite Dimasys d’Infomat”, explique Christophe Declercq, le chef d’entreprise. “Mais le fait que nous ayons d’abord réfléchi à la manière dont nous allions traiter l’infrastructure informatique sous-jacente était au moins aussi important.” Le nombre de points de vente d’Autofix ne cesse d’augmenter. L’entreprise met un point d’honneur à pouvoir rapidement rattacher un nouveau magasin à sa plateforme ERP.
Autofix, assisté par Proximus, avait déjà mis au point la connectivité de l’entreprise. Les contacts avec Proximus ont mené au partenaire Conxion. “Finalement, la combinaison de ces deux partenaires a fait la différence”, déclare Christophe. En collaboration avec Infomat, Conxion a élaboré une ébauche d’environnement ERP sur Microsoft Azure. “Tout s’est déroulé sans heurt et ce projet a permis d’ouvrir la voie à la stratégie cloud first actuelle d’Autofix.”, raconte Kristof Vansteeland, Executive Business Manager chez Conxion. “Le choix du cloud offre à Autofix la possibilité de développer la solution ERP, mais également de la gérer et de la sécuriser de manière simple et centralisée.”
Entre on-prem et cloud : la réalité est hybride
cloud
Christophe Crous
Head of Cloud & Security chez Proximus.
En résumé, le terme ‘cloud’ signifie que les informations, les applications et l’infrastructure ne se trouvent plus dans votre propre centre de données, mais chez un prestataire de services. “La messagerie électronique en est un bon exemple”, indique Christophe Crous, Head of Cloud & Security chez Proximus. “Avant, les entreprises géraient un serveur de messagerie dans leur propre centre de données. Aujourd’hui, elles privilégient souvent une solution dans le cloud, comme Microsoft 365.”
Cette application de messagerie est un exemple de SaaS (Software as a Service), toute la solution fonctionne ici dans le cloud. Mais une entreprise peut aussi choisir un autre niveau de service. Dans l’IaaS (Infrastructure as a Service), seule la couche liée à l’infrastructure se trouve dans le cloud et l’entreprise gère les applications sur cette infrastructure. Enfin, PaaS est l’abréviation de Platform as a Service. La plateforme sur laquelle une entreprise développe et gère des applications se trouve dans ce cas dans le cloud.
Rapidement opérationnel
“La flexibilité et la rapidité restent les principaux atouts du cloud”, affirme Christophe Crous. Pour vous expliquer pourquoi, prenons un exemple simple. “Imaginez que vous souhaitiez ajouter un nouveau serveur à votre propre centre de données. Vous devez alors attendre quelques semaines avant de recevoir l’appareil commandé. Ensuite, vous devez encore l’installer et le configurer.” Bref, le processus peut prendre des semaines, voire des mois. “Dans le cloud, vous disposez d’un nouveau serveur virtuel totalement opérationnel en quelques minutes seulement.”
Et ce n’est pas tout. Si, plus tard, l’entreprise n’a plus besoin de ce serveur physique, elle peut difficilement le renvoyer à son partenaire IT. “Le cloud, lui, offre cette flexibilité”, précise Christophe Crous. “Vous pouvez simplement désactiver les capacités dont vous n’avez plus besoin. C’est aussi typique du cloud : vous ne payez que ce que vous utilisez.” La facilité d’utilisation est un autre atout de taille. “Qui développe encore lui-même des solutions de messagerie, CRM ou gestion de service alors qu’il est possible d’accéder directement à des applications telles que Office365, Salesforce et ServiceNow dans le cloud ?"
Ferons-nous bientôt tout dans le cloud ? Non, nous n’en arriverons pas là. Les entreprises font de plus en plus un choix réfléchi, soit en faveur d’un propre centre de données on-premise, soit en faveur du cloud. La solution idéale est hybride.
Les entreprises du monde entier repensent leur façon de gérer leur IT et combinent des équipements dans des centres de données en Belgique avec des infrastructures dans le cloud. Proximus et HCL Technologies ont conclu un partenariat en matière d’infrastructure IT. Cet accord permettra à Proximus d’innover plus rapidement et de renforcer son portefeuille de solutions cloud pour ses clients Entreprise, tout en exploitant son infrastructure de centres de données de manière plus durable et plus efficace.
Collaboration Proximus et HCL Technologies
Christophe Crous
Head of Cloud & Security chez Proximus
"comme les entreprises ne se limitent pas forcément à un seul fournisseur, on en arrive au multicloud : la combinaison d’une infrastructure on-prem et de solutions de différents acteurs du cloud.”
Analyse approfondie
Le cloud est-il la réponse à toutes les questions ? “Non, on ne peut pas voir les choses ainsi”, déclare Christophe Crous. “Il n’y a pas de solution universelle dans le cloud.” Cela n’est pas seulement lié à la différence entre IaaS, PaaS et SaaS, mais aussi aux divers types de cloud.
“Le choix du cloud doit être précédé d’une analyse approfondie”, conseille Christophe Crous. “Mettre toutes ses données dans le cloud public ? C’est loin d’être toujours permis. Déplacer toutes ses applications existantes dans le cloud ? Quand c’est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, cela peut coûter beaucoup de temps et d’argent.” C’est pourquoi, dans la pratique, les entreprises privilégient souvent une solution hybride, qui combine un centre propre de données et le cloud. “Pensez à une voiture hybride”, explique Christophe Crous. “En ville, elle roule à l’électricité, mais sur l’autoroute, le moteur thermique prend le relais.”
Ayez une vision à long-terme
Il n’en va pas autrement dans le cloud : en fonction de vos besoins, votre choix se portera sur un centre propre de données ou sur le cloud privé ou public. “Et comme les entreprises ne se limitent pas forcément à un seul fournisseur, on en arrive au multicloud : la combinaison d’une infrastructure on-prem et de solutions de différents acteurs du cloud.” Cette approche évite qu’une entreprise ne dépende trop d’un seul fournisseur : le redouté vendor lock-in.
Si vous envisagez le cloud, il vaut mieux adopter une vision à suffisamment long terme. “La stratégie de sortie influence aussi votre choix”, déclare Christophe Crous. “Examinez quels accords vous pouvez conclure en matière de gouvernance, quels SLA sont d’application, où vos données seront stockées physiquement, etc.” Vous éviterez ainsi de faire votre choix à l’aveuglette. “Nous constatons que l’enthousiasme pour le cloud-first diminue. Le cloud public n’est plus la première option. Les entreprises ont un avis plus nuancé. Elles font un choix réfléchi.”
N’oubliez pas la sécurité
Les préoccupations en matière de sécurité jouent un rôle également. Ceux qui se procurent un service dans le cloud public doivent encore prendre les mesures de sécurité nécessaires. “Les hyperscalers offrent de bonnes solutions en la matière”, indique Christophe Crous, “encore faut-il les appliquer. Même dans le cloud public, vous devez fournir les mêmes efforts en matière de sécurité que dans votre propre centre de données. N’oubliez donc pas, par exemple, d’effectuer des sauvegardes.”
Christophe Crous, Head of Cloud & Security chez Proximus
“Il n’y a pas de solution universelle dans le cloud. Les entreprises font un choix réfléchi : chaque question obtient ainsi une réponse adaptée.”
Nos solutions cloud
Dakwerken Roothans dans les nuages avec une appli cloud
Dakwerken Roothans devait remplacer d’urgence son serveur internet. Après mûre réflexion, l’entreprise a opté pour une solution cloud de ClearMedia. L’opération s’est déroulée à merveille, et le directeur Dirk n’a pas regretté son choix un instant.
Christophe Declercq
Chef de l’entreprise Autofix
“L’entreprise met un point d’honneur à pouvoir rapidement rattacher un nouveau magasin à sa plateforme ERP.”
Découvrez la stratégie 'cloud-first'
case Autofix
La stratégie porteuse d’avenir d’Autofix fondée sur le réseau et le cloud
Pour soutenir au mieux l’expansion rapide de l’entreprise, Autofix s’est mis en quête d’un nouvel environnement ERP. “Le choix s’est porté sur la suite Dimasys d’Infomat”, explique Christophe Declercq, le chef d’entreprise. “Mais le fait que nous ayons d’abord réfléchi à la manière dont nous allions traiter l’infrastructure informatique sous-jacente était au moins aussi important.” Le nombre de points de vente d’Autofix ne cesse d’augmenter. L’entreprise met un point d’honneur à pouvoir rapidement rattacher un nouveau magasin à sa plateforme ERP.
Autofix, assisté par Proximus, avait déjà mis au point la connectivité de l’entreprise. Les contacts avec Proximus ont mené au partenaire Conxion. “Finalement, la combinaison de ces deux partenaires a fait la différence”, déclare Christophe. En collaboration avec Infomat, Conxion a élaboré une ébauche d’environnement ERP sur Microsoft Azure. “Tout s’est déroulé sans heurt et ce projet a permis d’ouvrir la voie à la stratégie cloud first actuelle d’Autofix.”, raconte Kristof Vansteeland, Executive Business Manager chez Conxion. “Le choix du cloud offre à Autofix la possibilité de développer la solution ERP, mais également de la gérer et de la sécuriser de manière simple et centralisée.”